vendredi 29 janvier 2010
Congé?
lundi 25 janvier 2010
Yeti sapiens
samedi 23 janvier 2010
Buvette chez Simone
vendredi 22 janvier 2010
C'est le temps de commander les semences
dimanche 17 janvier 2010
Autoclave : tout va comme sur des roulettes
vendredi 15 janvier 2010
Plan de la fin de semaine
lundi 11 janvier 2010
Test d'autoclave ce soir. La conception fait relâche de nouveau.
dimanche 10 janvier 2010
Il est grand le mystère
samedi 9 janvier 2010
Souper pour cinq
jeudi 7 janvier 2010
Bientôt on écrira Vertdun.
Je connais deux types de murs végétalisés. Celui développé par Patrick Blanc (France) et celui développé au Québec par l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) affilié à l’Université de Montréal. Les deux systèmes sont complètement différents. Ils poursuivent des buts différents malgré l’atteinte d’objectifs similaires.
Le Mur Végétal de Patrick Blanc est un parement vivant. Il se fixe à l’extérieur de l’enveloppe du bâtiment. Le problème du poids ne se pose pratiquement pas. C’est un système qui n’utilise comme substrat que du feutre de nylon (une toile géotextile non tissée pour vous donner une idée). Il a l’avantage d’être léger, facile et rapide à installer et d'avoir moins d'impact en fait coût au niveau de la structure structure (par rapport à un mur avec substrat qui aurait un poids gênant.) Ce feutre agît donc à la fois comme substrat et comme nappe drainante pour reprendre les mots de M. Blanc. Le tout est alimenté par le haut de l’ouvrage, avec une solution d’eau contenant tous les oligo-éléments nécessaires à la croissance des plantes (pour faire simple, des valves commandées par un terminal d’irrigation, des tuyaux perforés, un Dosatron et des connaissances en hydroponie). Ce milieu vertical et le mince substrat reconstituent l’habitat de plantes de milieux montagneux et escarpés. Pas un mot cependant sur la rapidité de colonisation de ces murs par les plantes. Le résultat à maturité est spectaculaire. Ce système répond à des besoins esthétiques, à des contraintes structurales ainsi qu’à des besoins climatologiques. Ce système semble s’être développé dans des climats tempérés. Aucune trace de l’invention de Patrick blanc sous zéro. (On ne manque cependant pas de voir des murs végétalisés avec substrat organique à quelques endroits dans la métropole).
Je recommande de visiter le site de Mur Végétal Patrick Blanc pour voir les images et lire plus en profondeur sur le sujet.
http://www.murvegetalpatrickblanc.com/
J’ai mentionné tout à l’heure les murs végétalisés avec substrat organique. Je vais passer sous silence ces systèmes pour l’instant, question de me donner page blanche pour créer mon concept et par la suite le comparer et l’améliorer avec celui des autres jardiniers verticaux. Le second système auquel je veux vous introduire est facile à construire et il s’en trouve un bel exemple sur l’A-15 à Sainte-Rose, Laval.
C’est le fameux écran antibruit fait d’une structure de bois recouverte de toile géotextile et remplie de terre, d’un système de drainage et d’un système d’irrigation. Du moins, dans les croquis que j’avais vus à l’université. J’oubliais… Le mur est recouvert de boutures de saule. Des boutures qui font 6 à 8 pieds de haut et qui vont s’enraciner à la fois dans le sol et le long des parois du mur. Le saule a la particularité de s’enraciner facilement, de ne pas présenter de faiblesse aux maladies et aux embruns salins. Il est également rustique. Très rustique. Ça finit par donner une mur-haie, qui a l’avantage d’être anti graffiti et qui absorbe le bruit. Il absorbe également beaucoup de poussière, de gaz carbonique et j’imagine qu’il pourrait servir de corridor vert pour plusieurs espèces d’insectes, d’oiseaux et autres petites bêtes.
http://www.aapq.org/fiches_projets/LB_ecranLaval.html
On peut acheter ses propres boutures chez Enviro-Saule et Saule Magique. J’ai un penchant pour le monde qui est proche de Saint-Roch-des-Aulnaies pour des raisons familiales. Mais vous faites comme vous voulez.
http://www.envirosaule.com/contact.html
Et le mur vert de Louis-Charles dans tout ça? Quelles sont les motivations profondes, les raisons devant mener à sa construction? Je suis un agriculteur dans l’âme. J’aime sarcler, semer, arroser, soigner, récolter et manger mes légumes et mes fruits. Il y a un problème : je demeure à Verdun. Ne me parlez pas des quelques pots. Ou d’un miniature espace dans un jardin communautaire. Non, quand je cultive, je cultive en grand. L’an dernier (j’aurai l’occasion de publier des photos), j’ai construit un joli bac de 50 pieds carrés. Deux verges de terres plus tard, j’avais une forêt de tomates, des piments, des poivrons, des fines herbes, du maïs blanc (pour les écureuils), du sorgho, des betteraves, des carottes, des haricots, des concombres des radis et des choux de Bruxelles. Très et trop compact. C’est trop petit. J’ai depuis déménagé à l’étage, dans plus grand et dans une coopérative. L’espace balcon est insuffisant pour assouvir mes besoins. J’aurai heureusement plus de 1000 pieds carrés à bêcher ce printemps à Saint-Hubert (gracieuseté d’un bon ami) mais ça ne suffit pas. Il me faut du basilic et de la menthe à portée de la main. De plus, on m’a dit qu’en été, la chaleur est insupportable. Deux problèmes qui appellent à une solution drastique soit tapisser mes murs d’herbes et de légumes. Je gagnerai en fraîcheur à tous points de vue…
Le moment est venu de prendre un peu de temps pour dessiner et aller acheter un scanner pour vous les montrer. Bon vent!