vendredi 29 janvier 2010

Congé?

À force de travailler comme ça, je vais finir par trouver ça bizarre d'avoir du "temps libre."

Enfin, je prie mon lectorat d'excuser l'absence de publication sur le mur vert jusqu'à maintenant. Je souhaite, je danse, je prie, je fais brûler des lampions pour avoir du temps de libre. Ça viendra, c'est promis.

lundi 25 janvier 2010

Yeti sapiens

Bon, y'en a qui se prennent pour des yéti. Il faut savoir qu'il n'y en a un seul qui soit vrai. Moi. :-)

Cliché pris l'an dernier durant une de ces tempêtes monstres. Avec mon ancien look...de yéti!

samedi 23 janvier 2010

Buvette chez Simone

Point form. C'est plus efficace.

Le vin de la soirée. Un Syrah de la vallée du Rhone. Le nom m'échappe, mais son nez fumé et son attaque bien boisée, une fois dissipés ont révélé des fruits rouges qui n'ont aucun bon sens. Parfait avec ce qu'on a mangé. Mousse de foie de volaille, rillettes de canard, terrine de lapin (aux pistaches?), poulet au paprika, acras de morue (salée), risotto au boconcini et poivron, salade grecque (miracle, un feta plus que mangeable en dehors de Parc-X), chorizo froid (un chorizo pour blancs nord-américains faibles. Pas assez fort, pas assez sec, pas assez racé. Enfin, fort masticable. À tord!) Excellente soirée. Enfin, j'ai pu décompresser. Entre le travail, les conserves et le ménage (que je vais confier à une amie de ma soeur), il faut trouver un peu de repos. Le diagnostic : je dois trouver un moyen de travailler moins. Sous-traitance? Qui sait. Peut-être un jour.

vendredi 22 janvier 2010

C'est le temps de commander les semences

1000 pieds carrés de terre cultivable
150 pieds carrés de mur végétalisé
Le parterre de la coopérative à remplir de légumes
Bref, il est venu le moment de commander mes semences.

Voici une première commande passée chez Terra Edibles. Super choix de tomates d'ailleurs.

Tomate 'Black Prince'
Tomate 'Amish Paste'
Betterave 'Chioggia'
Radis 'Black Spanish'
Haricot 'Sequoia' (supposément bon pour le canage)
Livèche
Brassica en mélange

Il me reste la commande d'orangers et de citronniers à passer au printemps et des semences que j'irai chercher au marché.

Pour les agrumes, il faut absolument aller voir ça : http://www.logees.com/

Le plus facile est de créer un groupe d'achat entre amis. Pour ma part, avec deux autres amis, ça sera facile d'atteindre 200$ de commande minimum. Allez jeter un oeil sur le Bouddha's hand. Quel magnifique agrume, parfait pour la marmelade ou les écorces confites. Si vous avez des doutes, sachez que j'ai déjà récolté une dizaine de citrons meyers à mes débuts. Ça prend 9 à 12 mois de maturation et beaucoup de doigté pour contrôler la kermès si on en a... (on finit toujours par en avoir.) Ahhh! J'allais oublié le miracle fruit... Synsepallum dulcificum. Un drôle de petit fruit qui change ce que ressentent les papilles gustatives.

dimanche 17 janvier 2010

Autoclave : tout va comme sur des roulettes

C'est fait, c'est confirmé : mes pots ne débordent plus. C'est moi qui déborde de joie. Place aux essais sécuritaires de toutes sortes de recettes. Non mais quel bonheur d'avoir fait 14 litres de soupe au brocoli! Quel bonheur aussi de le faire à deux autoclave. Une stérilisation en parallèle et le tour est joué.

Enfin, j'ai devant moi une belle petite bouteille de scotch, un Talisker 10 ans. Très fumé, un peu tourbeux, avec une finale mielleuse/vanillée très subtile. J'imagine qu'un ragoût de longes de porc avec un peu de cet élixir dans le bouillon serait à toutes fins extatique.

Enfin, avec tout ça, j'ai pu troquer un pâté à la viande contre deux pots de gelée de pomme Cortland. Délicieux échange!

vendredi 15 janvier 2010

Plan de la fin de semaine

Samedi : 8-15 overtime, rangement^10, travail sur mon projet de mur vert.
Dimanche : 9h déjeuner (dans une cuisine toute propre), 9h30 préparation du pain avec la levure que j'ai acheté chez P.M. (je m'oblige en quelque sorte à faire du pain), durant ce temps, continuer à travailler sur mon projet de mur vert. Raquettes sur le bord de l'eau. Un bon 2 heures devrait suffire. J'aimerais bien rencontrer Père Castor, le plus grand et le plus fort.

Aujourd'hui jeudi, j'ai sorti doudoune chez le garagiste et ça s'est soldé en deçà de mes attentes. Le moral est très bon :) Courroie serpentine, tie-rod droite, pins de la barre de torsion avant, un soufflet en ca-yout-tchou et l'alignement. L'état des pins était alarmant : 50% du diamètre de ces dernières était parti dû à la corrosion. C'est la raison pour laquelle il y en a une qui a cédé. Enfin, le garagiste m'a dit de ne pas vendre doudoune. Que je devais au moins la toffer un an pour profiter de l'argent mis dessus. On verra bien. Quoique je le sache honnête, je préfère avoir la tête tranquille et rouler sans craindre qu'une roue décide de partir comme ça! Dossier à suivre...

Pour ma part, je suis sorti sur le plateau, en métro et je me suis senti comme un extra-terrestre. Du monde! Y'a du monde partout! Avec mon appartement à Verdun, vue sur le bord de l'eau, on peut dire que c'est plus que tranquille. Y'a pas mal moins de monde, moins de bruit et moins d'autos.

lundi 11 janvier 2010

Test d'autoclave ce soir. La conception fait relâche de nouveau.

Graissage des vis de bakélite. Check.
Graissage du contact métal sur métal. Check.
Remplissage avec d'eau tiède; 1 et 5/8". Check.
Chauffage du sceau dans de l'eau très chaude non bouillante pendant 5 minutes. Check.

Contrôle, ici AA-921, nous demandons l'autorisation pour le rond avant droit. AA-921 you're clear!

Voilà, à 1945 heures locales, décolage à 2100 watts de puissance de l'autoclave avec à son bord un passager d'un litre transportant de l'eau colorée au jus de betterave et aromatisé au clou. Durée du vol 30 minutes à 10psi. Atterrissage que nous souhaitons long et en douceur afin d'éviter le débordement des passager et du pilote.

Plus de nouvelles plus tard.

10-7 to kitchen.

dimanche 10 janvier 2010

Il est grand le mystère

Oui, il est grand. Des pots qui débordent toujours de mon autoclave quand je mets en conserve. Il ne bavent pas beaucoup, mais il bavent quand même, le contenu le logeant inexorablement entre pot et sceau.

Après une heure de refroidissement, pour éviter la pression résiduelle, je sorti des pots, tachés de sauce laquelle n'a pas cramé mais collé sur les pots. Encore un diagnostic de refroidissement trop rapide. Il fait 18-19 dans la maison. Prochaine shot comme on dit, je vais descendre la température par pallier. Un peu comme en plongée sous-marine mais dans le sens inverse... Les accidents peuvent survenir à quelques mètre de la surface si on remonte sans expirer. Explosion. Un peu comme avec les pots. Accident

Cette semaine, je ferai relâche de cannage. Petite entorse à cette relâche, je vais faire une expérience avec de l'eau colorée au jus de betterave, question de tester certaines hypothèses. Je vais finir par arriver à me satisfaire de pots qui ne déborderont plus. C'est un peu comme la programmation VBA pour Excel. Ça peut être long, ardu. Mais je vaincrai! Les histoires finissent toujours bien de toute façon. C'est là un fatalisme positif. Je m'y accroche. Je suis encore loin de penser recourir à la pressurisation de ma cuisine...


samedi 9 janvier 2010

Souper pour cinq

Bon, il faut en convenir, quand on garde ça bien simple, c'est facile : souper pour cinq. Encore faut-il croire aux miracles pour faire un gâteau au cacao et son coulis de fruits des bois + canneberges au vinaigre balsamique + vin de Syrah réduits, le tout après quelques coupes de vin. Le souper est une réussite; une partie de cette réussite s'explique également par le fait que 50% +1 de la vaisselle est nettoyée et rangée. Ça prolonge les bons sentiments face au souper jusqu'au lendemain. Quel plaisir que de se réveiller avec une cuisine en ordre!

Au programme samedi, relevé de la cour arrière à neuf heures et cannage de longes de porc. J'aurai besoin de café. C'est là une certitude.

jeudi 7 janvier 2010

Bientôt on écrira Vertdun.

Je connais deux types de murs végétalisés. Celui développé par Patrick Blanc (France) et celui développé au Québec par l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) affilié à l’Université de Montréal. Les deux systèmes sont complètement différents. Ils poursuivent des buts différents malgré l’atteinte d’objectifs similaires.

Le Mur Végétal de Patrick Blanc est un parement vivant. Il se fixe à l’extérieur de l’enveloppe du bâtiment. Le problème du poids ne se pose pratiquement pas. C’est un système qui n’utilise comme substrat que du feutre de nylon (une toile géotextile non tissée pour vous donner une idée). Il a l’avantage d’être léger, facile et rapide à installer et d'avoir moins d'impact en fait coût au niveau de la structure structure (par rapport à un mur avec substrat qui aurait un poids gênant.) Ce feutre agît donc à la fois comme substrat et comme nappe drainante pour reprendre les mots de M. Blanc. Le tout est alimenté par le haut de l’ouvrage, avec une solution d’eau contenant tous les oligo-éléments nécessaires à la croissance des plantes (pour faire simple, des valves commandées par un terminal d’irrigation, des tuyaux perforés, un Dosatron et des connaissances en hydroponie). Ce milieu vertical et le mince substrat reconstituent l’habitat de plantes de milieux montagneux et escarpés. Pas un mot cependant sur la rapidité de colonisation de ces murs par les plantes. Le résultat à maturité est spectaculaire. Ce système répond à des besoins esthétiques, à des contraintes structurales ainsi qu’à des besoins climatologiques. Ce système semble s’être développé dans des climats tempérés. Aucune trace de l’invention de Patrick blanc sous zéro. (On ne manque cependant pas de voir des murs végétalisés avec substrat organique à quelques endroits dans la métropole).

Je recommande de visiter le site de Mur Végétal Patrick Blanc pour voir les images et lire plus en profondeur sur le sujet.

http://www.murvegetalpatrickblanc.com/

J’ai mentionné tout à l’heure les murs végétalisés avec substrat organique. Je vais passer sous silence ces systèmes pour l’instant, question de me donner page blanche pour créer mon concept et par la suite le comparer et l’améliorer avec celui des autres jardiniers verticaux. Le second système auquel je veux vous introduire est facile à construire et il s’en trouve un bel exemple sur l’A-15 à Sainte-Rose, Laval.

C’est le fameux écran antibruit fait d’une structure de bois recouverte de toile géotextile et remplie de terre, d’un système de drainage et d’un système d’irrigation. Du moins, dans les croquis que j’avais vus à l’université. J’oubliais… Le mur est recouvert de boutures de saule. Des boutures qui font 6 à 8 pieds de haut et qui vont s’enraciner à la fois dans le sol et le long des parois du mur. Le saule a la particularité de s’enraciner facilement, de ne pas présenter de faiblesse aux maladies et aux embruns salins. Il est également rustique. Très rustique. Ça finit par donner une mur-haie, qui a l’avantage d’être anti graffiti et qui absorbe le bruit. Il absorbe également beaucoup de poussière, de gaz carbonique et j’imagine qu’il pourrait servir de corridor vert pour plusieurs espèces d’insectes, d’oiseaux et autres petites bêtes.

http://www.aapq.org/fiches_projets/LB_ecranLaval.html

On peut acheter ses propres boutures chez Enviro-Saule et Saule Magique. J’ai un penchant pour le monde qui est proche de Saint-Roch-des-Aulnaies pour des raisons familiales. Mais vous faites comme vous voulez.

http://www.envirosaule.com/contact.html

http://www.saulemagique.com/

Et le mur vert de Louis-Charles dans tout ça? Quelles sont les motivations profondes, les raisons devant mener à sa construction? Je suis un agriculteur dans l’âme. J’aime sarcler, semer, arroser, soigner, récolter et manger mes légumes et mes fruits. Il y a un problème : je demeure à Verdun. Ne me parlez pas des quelques pots. Ou d’un miniature espace dans un jardin communautaire. Non, quand je cultive, je cultive en grand. L’an dernier (j’aurai l’occasion de publier des photos), j’ai construit un joli bac de 50 pieds carrés. Deux verges de terres plus tard, j’avais une forêt de tomates, des piments, des poivrons, des fines herbes, du maïs blanc (pour les écureuils), du sorgho, des betteraves, des carottes, des haricots, des concombres des radis et des choux de Bruxelles. Très et trop compact. C’est trop petit. J’ai depuis déménagé à l’étage, dans plus grand et dans une coopérative. L’espace balcon est insuffisant pour assouvir mes besoins. J’aurai heureusement plus de 1000 pieds carrés à bêcher ce printemps à Saint-Hubert (gracieuseté d’un bon ami) mais ça ne suffit pas. Il me faut du basilic et de la menthe à portée de la main. De plus, on m’a dit qu’en été, la chaleur est insupportable. Deux problèmes qui appellent à une solution drastique soit tapisser mes murs d’herbes et de légumes. Je gagnerai en fraîcheur à tous points de vue…

Le moment est venu de prendre un peu de temps pour dessiner et aller acheter un scanner pour vous les montrer. Bon vent!

mercredi 6 janvier 2010

Pourquoi pruche, mission, sujets, fréquence de publication.

La pruche est un conifère de la famille des pinacées. Tsuga canadensis - pruche de l'Est - est la seule pruche qui soit indigène au Québec. Elle peut atteindre 100 pieds de haut (30m), 3 pieds de diamètre (1m) et l'âge vénérable de 600 ans. Son feuillage est persistant, son bois est réputé imputrescible et sa longévité est impressionnante. J'aime cet arbre. Et comme il est difficile de percer les mystères de l'amour, je m'arrêterai là pour les explications. Je peux seulement dire que j'utiliserai le bois de cet arbre pour un projet qui me tient à coeur...


La mission de Pruche est de rendre public un projet personnel : construire un mur végétal. Je désire publier les résultats de recherches et lectures que j'aurai effectuées, mettre en ligne des croquis, plans et images dudit mur et enfin par le biais des commentaires, échanger sur les différents aspects du projet.


Le sujet principal sera évidemment le mur mais je me permettrai d'y adjoindre quelques billets sur d'autres thèmes qui me tiennent à coeur. Je vais publier, à l'occasion, le récit de mes plus récentes élucubrations, des recettes que j'aime, quelques notes de dégustation de scotchs, vins et cigares etc. Et pourquoi pas un poème à travers tout ça. On ne sait jamais. Les heures réservées à ce blogue étant supplémentaires aux heures de travail (qui le sont elles aussi; c'est mieux que de chômer!), je ne promets pas de billet quotidien. Il y aura également quelques fautes d'orthographe puisque je n'ai souvent du temps libre que vers la fin de la journée et le début d'une autre... Enfin, il faudra bien plusieurs billets pour se rendre à un prototype de mur puis encore d'autres pour se rendre au mur végétal grandeur nature qui ira choir sur mon balcon, franc Sud. Soyez donc sans crainte!

mardi 5 janvier 2010

Lancement de Pruche

En ce cinquième jour de janvier de l'an de grâce deux mille dix et de mon règne le vingt-septième, j'ai créé ce blogue auquel j'ai donné le nom de Pruche. Pourquoi avoir choisi ce nom? Car c'est un excellent prétexte pour l'écriture d'un second billet lequel portera inéluctablement sur les raisons m'ayant porté à choisir ce nom, sur la mission et sur les sujets principaux de ce blogue.