mardi 26 avril 2011

Pain au levain : outils de base

Le nécessaire de base (pour tout pain)
  1. Balance : pour peser les ingrédients. Idéalement la plus précise possible. La mienne est graduée aux 20 grammes et c'est correct jusqu'ici.
  2. Bol à mélanger... ça va de soi
  3. Bols pour faire lever la pâte : n'importe quel bol mais idéalement des paniers d'osier recouverts de toile de lin brute. Je m'enligne pour ça. Quand on en fait aux trois jours, on finit par se tanner que la pâte colle au bol, même avec une abondance de farine!
  4. Bon couteau : pour diviser la pâte sans se fâcher
  5. Une lame de rasoir : pas tant pour l'hygiène corporelle que pour faire de belles marques sur le pain!
  6. Racloir : soit récupérer toute la pâte du bol à mélanger, venir chercher la pâte qui a collé sur le plan de travail, décoller la pâte d'un bol de céramique après la levée...
  7. Torchons : pour recouvrir les bols durant la levée
  8. Un minuteur : pour ne pas perdre le fil du temps... surtout durant la cuisson, étape cruciale!
  9. Une grande lèche-frite : à défaut d'avoir une pierre, on utilise une lèche-frite, à l'envers.
  10. Une pelle : une pelle par pain à enfourner en une même fournée (si on n'enfourne qu'un pain à la fois, une pelle suffit; si on enfourne deux pains à la fois, deux pelles sont nécessaires)
  11. Un petit ramequin en verre : pour garder le four humide. N'utilisez pas la terre cuite glacée : à 480F (250C), la glaçure fond et tâche la lunette du four : résultat, beaucoup de frottage!
Quelles ingrédients à avoir obligatoirement au départ :
  • De la farine de blé (idéalement blanche, non blanchie; moulue sur pierre, bio pas bio, peu importe pour faire un essai. Personnellement j'utilise les farines La Milanaise qu'on trouve un peu partout au Québec)
  • De la farine d'épeautre (j'utilise la farine blanche mais à 2$ de plus le kilo, je pense opter pour la farine d'épeautre entière)
  • De la semoule de maïs fine (presque comme de la farine; pour mettre sur la pelle pour faire glisser le pain)
  • Du sel (j'utilise du sel gris de Guérande. Si vous faites de même, faites sécher votre sel. Il ne sera que plus facile à manier)
  • De l'eau. À moins d'habiter sur le 5è rang, sans eau courante ni puits artésien, ça ne devrait pas causer problème! Tant que l'eau ne sente pas le souffre, on devrait être okay. Je n'ai pas d'information au sujet de l'eau dure. Quelqu'un a un témoignage à faire?
  • Du levain (la recette suivra)
  • Une recette de pain (la recette suivra aussi!)

mercredi 20 avril 2011

Pain au levain : par où commencer

J'aimerais tout d'abord vous indiquer à partir de quel ouvrage Sylvain et moi-même avons commencé à apprivoiser la fabrication du pain et comment nous avons ainsi pu plaire davantage à nos douces moitiés respectives! Qui ne rêve pas parmi les lectrices de ce blog d'avoir un boulanger domestique? ;-)

Le livre que nous vous recommandons est le suivant :

BERTINET, Richard, "La leçon de boulangerie / baguette, pain de campagne, viennoiseries...", Éditions Flammarion, Paris, 2008.

ISBN : 978-2-0812-1423-1

Un DVD est inclus et vous donne d'excellentes indications pour vous initier à la fabrication de votre premier pain. Par rapport à d'autres livres, pour ne pas nommer celui qui a été fait par la propriétaire de la boulangerie Première Moisson, les indications écrites sont claires, les illustrations le sont également et le tout est richement illustré. Une section sur les matières premières et l'équipement de base ouvre ensuite sur la préparation du levain puis sur différentes recettes de pain au levain, à la levure puis sur des recettes qui utilisent le pain comme ingrédient à savoir pains perdus, tartines etc. Des recettes de croissants, de biscuits, de brioches et des autres péchés de boulangeries sont également incluses. À mon grand plaisir, ce livre ne déroge pas de la ligne directrice : la boulangerie. Vous n'aurez donc pas de recettes de végépâté ou de garnitures pour servir votre pain! Ce qui est également apprécié, c'est qu'on vous prend vraiment par la main, comme si vous n'aviez jamais fait de pain, mais pas comme si vous étiez nuls en cuisine. Vous saisissez? Enfin, depuis cette trouvaille faite par Sylvain, je ne cesse de consulter ma copie, dont la plupart des pages sont marquées de levain séché... Vous le trouverez en librairie, parfois en commande spéciale pour environ 45-50$. J'ai commandé le mien à la librairie Raffin, sur la rue Saint-Hubert à Montréal, une librairie qui n'a rien à envier aux Renaud-Bray de ce monde. Chez Raffin, il y a de vrais libraires qui lisent de vrais livres. On y est beaucoup mieux servi et informé qu'ailleurs. Vivement les librairies indépendantes et les gens qui y travaillent. http://www.librairieraffin.com Les anglophones pourront trouver la version originale anglaise de l'ouvrage sous le titre "Crust : Bread to Get Your Teeth Into." Je vous avoue préférer le titre français, malgré son esprit légèrement paternaliste. Il faut cependant se rendre à l'évidence : on commence toujours quelquepart!

Bonne lecture!

mardi 19 avril 2011

Ménage du printemps

Au cours des prochaines semaines, il se peut que le blogue change visuellement... Petites rénovations esthétiques!

lundi 18 avril 2011

Pain au levain, farine blanche non blanchie d’épeautre et de blé

Vous m'excuserez pour le si long délai. Faire le pain aux 3 jours, faire 7.5 litres de marmelade, travailler et tout, ça occupe pas mal! En attendant le récit de mon aventure et le billet de Sylvain, voici donc quelques photos pour vous mettre l'eau à la bouche. Désormais, le pain de la boulangerie : non merci!

Je la trouve pas mal bonne cette photo : ma première miche réussie!

La miche!

Le boulanger si fier de cette réussite. (En extase, presque!
Je me demande ça sera comment à la naissance de notre premier
bébé, je vais être plus qu'euphorique!)

Une photo de la mie qui, sans rien enlever au pain à la levure
est excellente de par son goût et sa texture.

À bientôt, avec de plus amples renseignement! D'ici là, bon pain!!

samedi 9 avril 2011

Quoi de neuf docteur?!

Au menu aujourd'hui....

Panification. Sylvain m'a gentiment donné de son levain, au parfum acidulé, fermenté, typique d'un pain au levain. J'ai dû le nourrir hier et l'utiliser ce matin. Bon, ce n'est certes pas idéal car les levures naturelles ont été diluées dans la masse de farine que j'ai dû ajouter. En 17-19 heures, ça devrait bien être assez pour que mes deux miches lèvent, avec un goût plus subtil. Les miches de lundi matin elles seront élaborées à partir d'un levain plus vieux et certainement plus actif (ce qu'il me restera de ce que j'ai nourri hier)

En attendant, je vais faire un petit essai de marmelade (un peu en retard pour ce qui est du défi agrumes que Manon m'avait lancé!!). On a deux oranges amères, une orange sanguine et un citron Meyer. C'est pour voir si la recette est bonne avant d'aller de l'avant. Je suis tenté d'ajouter du poivre rose mais je ne trouve plus mon sachet!

Bref, je vous reviens assurément avec des photos. Pour le billet de Sylvain, il paraît qu'il s'en vient... ;)

samedi 19 mars 2011

La prise du jour!

Poisson mis en conserves, selon la méthode décrite par Vincent le Caneux! Une commande de mes parents qui ne mangent plus que mon poisson en conserve!


Le résultat final, 7 pots de 250ml à ouverture large

Le saumon, bien entassé dans les pots.

J'ai laissé bien de l'espace, mais le dernier coup, un demi pouce avait été correct.

Une salade de chou pour la Saint-Patrick

Rendement
7 portions

Ingrédients


2/3 d'un chou vert de grosseur moyenne, coupé en petites languettes de 50mm X 2mm
150 ml de salade de chou "à la Saint-Hubert", sans modification
2 oignons verts en très fines tranches
1 concombre libanais en fin cubes
Les feuilles de 3 branches de menthe émincées
Une cuillerée à table d'herbes salées du bas du fleuve
¼ tsp du mélange 8 poivres de Philippe de Vienne
Jus d'un sixième de citron
Une demie once d'huile d'olive première pression

Déroulement
Vous mélangez le tout et vous servez à température de la pièce. C'est un accompagnement parfait pour tous plats gras et lourds!

vendredi 18 mars 2011

Un nouveau contributeur au blogue!

Sylvain fera désormais partie du blogue! Il fait d'intéressantes expériences culinaire, que ce soit en cuisine, en mise en conserve ou en boulangerie. Je l'invite d'ailleurs à nous partager son expérience avec un premier pain au levain. J'ai eu l'occasion d'en manger durant notre journée de conserves et ma foi, son pain est meilleur que ce qu'on peut imaginer obtenir au Première Moisson. Du vrai bon pain artisanal, pétri de mains de maître, animées par l'amour du froment et de la tradition! J'ai bien hâte de lire son premier billet!

Fumet de poisson et mélange de vol au vent de fruits de mer

Mesdames et messieurs,

J'ai pris une longue pause d'écriture et de mise en conserve. N'eût été du déménagement, du rangement des boîtes, du travail et de la paresse, j'aurais pu faire un petit billet... ;)

Alors voilà, dimanche dernier, Louis-André, Sylvain et moi-même avons procédé à la préparation et à la mise en conserve à l'autoclave de la recette de fumet de poisson et du mélange de vol au vent de fruits de mer de Vincent, en se permettant toutefois notre petite touche personnelle. Bien entendu, on n'a toutefois pas badiné avec les temps de stérilisation! Autrement, nous ne serions plus là pour parler de mise en conserve, à plus ou moins brève échéance! Je profite du billet pour remercier Vincent pour ces deux recettes qui sont à la base excellente. Les petites modifications, elles ont seulement été faites pour s'approprier un peu les recettes et de s'amuser, question de ne pas leur obéir aveuglément comme on au obéirait à général. Car à la base, lesdites recettes donnent l'eau à la bouche. J'éviterai de recopier les recettes car le travail a déjà si bien été fait!

Cela étant dit (plutôt écrit!), voici les modifications que nous avons faites. Pour le fumet, nous ne disposions ni de parures de poulamons ni assez de parures d'autres poissons. Alors qu'a-t'on fait!? Louis-André m'a fait connaître Odessa, une charmante poissonnerie (Odessa/Norref). Pas assez de parure. Il aurait fallu appeler d'avance pour s'en faire mettre de côté. Qu'à celà ne tienne, nous avons plutôt opté pour une boîte de tout venant. Et quand on dit tout venant, ce n'était pas des restes ordinaires, loin de là! Sac de filets de flétan et de sole, rognures de saumon et de truite, un sac de parures variées. On a réservé le sac de filets et on a utilisé tout le reste pour le fumet!

Rognures, filets et parures variées

On doit en avoir pour une vingtaine de livres (~9 kg) Pour le vin, Louis-André a obtenu d'un ami des bouteilles de vin cheap mais qui faisaient parfaitement l'affaire pour la cuisson. Malheureusement, nous n'avons pas tellement pu en profiter au verre... Ce fut d'ailleurs la session de mise en conserve la plus sèche, en cette ex-dry town qu'est Verdun. Au final, un verre de rouge (Sylvain doit me rappeler ce qu'on a bu!) et deux petites bières!

Pour les champignons, nous y sommes allés de shiitake séchés... en fait, on les a oublié dans l'eau!!!! Il serviront pour le mélange à vol au vent. Il faut ici préciser qu'en cette journée du changement d'heure, avec en plus une crevaison et une liste d'épicerie difficilement lisible (sans rancune Louis-André ;-) ) nous avons débuté à 12h30, avec un déficit en caféine. Celà étant, nous avons tout de même obtenu un fond très goûteux. En fait, il manquait un petit quelquechose. Du propane en cour de cuisson et un brin plus de poisson. Un cou de flétan a donc été ajouté en cour de route et on a vraiment vu une différence. Le fait d'avoir fait usage de poisson entier, rose, et de moins d'ossements résulte peut-être en un bouillon plus fade si on n'ajuste pas les quantités de chair à la hausse (au double!) de ce qui est prévu habituellement en parure. Nous avons donc bien fait d'en prendre beaucoup. Surtout que le poisson est excellent même une fois bouilli, pour consommation immédiate! Il faut cependant s'attendre à un bouillon foncé, qui prendra davantage de couleur durant le passage à l'autoclave. Du fait, nous sommes passé d'un jaune clair à un brun très peu appétissant (pour ma part). Le parfum est également un peu altéré, mais il ne faut pas perdre de vue qu'une fois utilisé dans une recette, on perd un peu de la légère amertume et on se réconcilie rapidement avec les fraîches senteurs du large (ou de pisciculture... mais c'est moins romantique!). Il faut également savoir que le temps qu'il faut à faire un bon fumet, frais, à chaque fois qu'on en veux vaut bien une petite modification des qualités organoleptiques dudit fumet. Enfin, je vous dirais que sur 100 points, j'attribue un bon 80% à ce premier essais.

Ce qu'il faut améliorer? Plus de parure, faire une meilleure filtration, quitte à essayer la méthode d'éclaircissement de bouillon à l'oeuf. Personnellement, je ne sais pas si mes comparses le partagent, mais j'enlèverais les citrons. Est-ce parce que ça coupe trop le parfum J'aimerais bien en fait avoir un bouillon moins trouble, mais bon, le riz basmati que j'ai fait cuire dans notre fumet était tout simplement exquis. D'ailleurs, je recommande de tenter une paella minute en utilisant le fumet pour la cuisson du riz et l'ajout du mélange à vol au vent de fruits de mer à la dernière minutes. 15 minutes et tout le monde mange comme un roi ou une reine. À vous de choisir!

Pour le mélange de vol au vent, on a ajouté les filet de poisson blanc qu'on avait et qu'on n'a pas osé mettre dans le fumet, on a ajouté les shiitake oubliés (et quel bon oubli! rien de tel que de tomber sur un champignon qui ajoute à la texture du mélange de fruits de mer!) Pour le reste, désolé d'être si bref, mais on a suivi la recette à la lettre. C'est quand même un équilibre de saveur délicat qu'il fallait atteindre. On a fait une entorse à la filtration, en gardant les oignons et tous les solides du bouillons et je n'en ai pas été très frustré. Sauf évidement qu'en servant le tout en vol au vent, la sauce risque de ne pas être aussi belle et les solides feront compétition aux fruits de mer.

Vous trouverez ci-bas quelques photos et leur légende de notre journée. C'est toujours un plaisir de canner entre amis et en toute sécurité en respectant les temps de stérilisation et les température de conservation des aliment en cours de préparation!

Le résultat final; fumet à gauche, fruits de mer à droite.

Louis-André. Il a l'air bien!

J'aime le poisson!

J'aime tellement le poisson que je le plonge dans l'eau bouillante!

Le légendaire Sylvain à la coupe des poissons

Macro!

Macro!!

Macro!!!

Après la langue de bois, la langue de poisson.

Le fumet. Notez le beurre à la surface.

Les deux champions qui nettoient les moules.

Macro!!!!

Fumet avant stérilisation.

Cuisson des moules.

Pleurottes.

Mélange de fruits de mer avant stérilisation.

Macro!!!!!

Le remplissage des pots. Attention! 2" du bord pour les solides; 1" pour le liquide.

Macro!!!!!! (J'aime les macro!)

Fruits de mer avant stérilisation.

Un petit ajout!


À bientôt! Et merci à Louis-André pour avoir relevé quelques erreurs!

vendredi 11 mars 2011

Dimanche, deux nouvelles recettes!

Canage ce dimanche!

Nous allons faire deux recettes. Un fumet de poisson/fruits de mer et une autre recette, encore indéterminée. À suivre! (J'ai retrouvé mon appareil photo, alors on ne manquera pas de matériel pour illustrer le tout!) À très bientôt!

samedi 5 mars 2011

Grille, prise 2

Mesdames et messieurs,

Voici la grille...

En fait, je n'en suis qu'à l'étape du dessin. Je vais envoyer mon dessin pour une soumission avant d'avoir une idée du prix. Je vais également travailler à faire un autre modèle, plus classique et certes plus résistant à la chaleur.. Demain est tout indiqué pour cette tâche!

La grille fait 26" X 26"X1/2" (660mm X 660mm X 13mm)

Je crains que le centre ne soit trop faible avec la chaleur. L'acier roulé à chaud ne présente pas une aussi bonne performance que la fonte grise à la chaleur. Le premier est plus ductile que le second. Pour votre information, les "bras" de la grille font environ 1/2" de largeur, soit environ 13mm. Le seul hic avec la découpe au laser, le diamètre d'un trou rond ou la hauteur d'un triangle doit être égale ou plus grande que l'épaisseur du matériau choisi. Donc dans le 1/2" d'épaisseur, pas de trou en deçà de 1/2" de diamètre, autrement le laser fait fondre la plaque de métal et on se retrouve avec un trou difforme et une surface qui n'est plus plane autour de l'ouverture...

À suivre...

jeudi 17 février 2011

Ne faites pas ci, ne faites pas ça. Flagadi, flagada. Sinon, vos fonds de marmite deviendront tout ronds.

Mesdames et messieurs,

L'époque des autoclaves qui se déforment, des marmites cheap qui se bombent le fond à la moindre surchauffe (et des moins cheap qui finissent elles aussi par plier) tire à sa fin!

Je travaille sur un design de grille 24" X 24" X 1" en acier au carbone, découpé au laser, qui pourrait accommoder tout type de marmite sans risque de déformation*.

C'est à suivre. J'estime qu'une telle grille devrait me revenir à 250$. Enfin, on verra bien ce qui va en ressortir, la semaine prochaine quand j'aurai la soumission en main. D'ailleurs, parlant de laser, on peut découper presque n'importe quoi jusqu'à 1" d'épaisseur dans l'acier au carbone standard et dans le stainless. C'est certainement pas mal moins cher que de faire couler une grille en fonte! (Malgré que les propriétés mécaniques ne soient pas comparables)

Je reviendrai publier le dessin la semaine prochaine. C'est fou ce qu'on peut faire en métal! J'en profiterai pour mettre quelques photos de notre plus récente session de canage. Prochaine recette, fumet de poisson et fort probablement un fond de veau.

Au plaisir!

*Pourrait servir également de grille de bbq... en autant qu'un petit déflecteur métallique soit installé pour protéger le brûleur des graisses.

jeudi 13 janvier 2011

Déménagement

Louis-Charles le Caneux déménage. Je vous reviens bientôt, soit dès que mon autoclave et mes pots seront sortis des boîtes...! Beaucoup de pots à déplacer!!!

lundi 3 janvier 2011

Congélateur vertical à vendre. VENDU

Congélateur 24½" profondeur X 30" largeur X 72" hauteur à vendre. ~21 pieds cubes, blanc de marque frigidaire. Je l'ai payé 650$ l'an dernier. Il impeccable. J'aimerais avoir 350$. Le congélateur se trouve à Verdun.  Possibilité de livrer chez vous (je dois juste voir combien le déménageur me demande selon votre ville) Doit partir le 30 janvier)

VENDU

Passez le mot!

Louis-Charles

Cassoulet amélioré

Sylvain et moi avions par le passé concocté un cassoulet qui était correct sans pour autant être spectaculaire. Nous nous sommes donc repris accompagné de Louis-André (qui nous a d'ailleurs fait la grâce des boulettes au vin et de la truite saumonée du blog de Vincent et d'un pot de poulet à l'estragon qui ma foi était excellent avec la sauce dijon-miel de Sylvain)

Alors voilà, un problème se posait dans la version antérieure de notre cassoulet : la saucisse n'étant pas suffisamment cuite, elle présentait une texture molle, légère et désagréable en bouche (Toulouse-éponge...) Nous avons donc fait bouillir la saucisse et elle a par la suite passé par le wok. Elle était donc passablement bien cuite et aux dires de Sylvain (je n'ai pas encore goûté au cassoulet, lui si!), la recette est parfaite.

Nous avons fait 12 pots d'un litre.
J'ignore combien de haricots blancs nous avons utilisé, mais enfin, avec le surplus, on a fait des fêves au lard à la sauce tomate, sirop d'érable, cassonade et mélasse (c'est costaud)
Donc, haricots blancs, 5 canards entiers avec les abats, 12 morceaux d'échine de porc (facilement 200 grammes chacun), 300 grammes de lard salé, 12 saucisses Toulouse densément fourrées, du coulis de tomate maison, de l'ail, des oignons, 2 bouteilles de blanc, 1 tasse de vin rouge, du romarin et de l'origan, du sel, du poivre.

Les haricots doivent tremper une nuit dans l'eau. Idéalement, on change l'eau 2 fois au moins.
Pour le déroulement, c'est pas encore au point. L'idéal serait de tout avoir chaud mais nos fours ne sont pas capables de rester à 60C (140F), la température qu'il faut pour garder des aliments au chaud sans les cuire. Bref, il faut idéalement avoir toute la viande préparer puis quand les haricots et la sauce tomate sont prêtes, empoter directement pour stériliser des bocaux déjà chaud. C'est plus rapide pour monter la température de l'autoclave.

On fait roussir légèrement l'ail dans le wok et on réserve.
On fait fondre le lard salé et on réserve.
On fait tomber les oignon dans un chaudron. On ajoute le coulis (quantité pas encore trop claire. 5-6 litres, mais c'était trop, tout comme on avait trop de bines) On ajoute l'ail roussi et le lard salé.

On fait roussir les morceaux d'échine dans l'huile. L'idée est de bien sceller le morceau (toutes les surfaces pour éviter que la viande ne laisse s'échapper des fluides qui donnent une mauvaise apparence au produit suite à la stérilisation). On utilise un wok de fonte dehors pour faire ça et on déglace à l'occasion avec le vin blanc. On jette le tout dans notre chaudron de sauce tomate.

On fait dorer le canard (qu'on aura au préalable dépecé) dans le wok et on déglace aussi à l'occasion. Attention, j'ai eu la folle idée de déglacer avec de l'armagnac et j'ai failli perdre mes sourcils! Ne pas trop cuire le poulet, juste lui donner une belle couleur et sceller la surface des morceaux. Faire de même avec les abats.

On fait bouillir les saucisses dans l'eau environ 5 minutes et on les fait ensuite rôtir dans le wok pour leur donner une belle couleur roux foncé. On déglace également à l'occasion avec le vin blanc. On se garde le rouge pour le dernier déglacage. Et entre temps, on se permet de prendre des gorgées de blanc, parce que ça fait parti du plaisir de cuisiner dehors en plein hiver!

On réserve la viande à 60 degrés à mesure qu'elle est prête. On aura également pris soin de faire bouillir les haricots blanc durant 20 minutes.

Quand c'est prêt, bien on assemble!

On mélange les haricots blanc et la sauce (tout!)

Voici la composition en partant du fond!:

Sauce+haricots blanc (S+H)
Échine
S+H
Deux moitiés de saucisse, un morceau de canard (à noter qu'on a des pots juste avec une poitrine ou juste avec des morceaux de cuisse/abats)
S+H
On agite bien et on fait sortir l'air
S+H
On agite et on fait sortir l'air
On ajoute du S+H jusqu'à 1", 1¼" du goulot

On nettoie les goulots au vinaigre, on pose les sceau, les bagues et on part pour 95 minutes de stérilisation en pot de 1 litre. Plus petit, n'y pensez-pas, à moins couper les morceaux. Et voilà, on a du beau cassoulet pour les belle vacances d'hiver! Enfin, on va en refaire bientôt et j'en profiterai pour bien noter les quantités et le prix. On parle d'environ 150$ pour 12 pots. Remerciements à Sophie qui nous a donné son avis tout au long du dosage des assaisonnement, son aide lors de la stérilisation mais surtout pour la vaisselle. Sophie, la prochaine fois, ça sera chez nous! ;-)

Assemblage des pots!
(Cliquez pour voir l'animation)

Qu'est-ce qu'on fait avec les carcasses
de canard? Du bouillon et du gras.
Et ensuite? On mange les restants!



Bines à la sauce tomate, sirop d'érable, cassonade
mélasse et lard salé.

L'équipement : deux autoclaves pour le cassoulet
et un troisième pour les bines qui restent.

La future blague à tabac de Sylvain...
  
Pourquoi salir en dedans quand on peut sortir dehors
en buvant du vin pour se réchauffer un peu?

La table d'assemblage.
En partant d'en haut à gauche : sauce tomate+haricots blancs,
canard, saucisses.
Dans la chaudière au centre de la photo : l'échine de porc.