Inspirés par la foi en les produits faits maison, par les blogs (notamment ceux de Vincent et de Manon) et motivés par notre grandiloquente excessivité toujours aussi vivace, nous nous sommes attaqués, pour un premier essai, à 11 boisseaux de pommes. Sylvain, en négociateur adroit (je préfère son style à celui de Claude Poirier), a su nous trouver des pommes Cortland de deuxième qualité à un prix fort raisonnable. 8$ le boisseau. Pour vous donner un comparatif, j'ai moi-même acheté l'équivalent d'un sac plastique remplis de pommes - belles - pour un dollar de moins. C'est dire à quel point on aime payer pour la perfection alors qu'en réalité nos pommes de deuxième qualité était excellentes à croquer, pas qu'à cuire! Je me permets de noter que notre société exclut les pommes comme les gens un petit peu poqués par la vie et c'est bien dommage : les deux sont excellents malgré les apparences.
Équipement requis :
4 personnes. (Ooops!, mauvaise catégorie)
Je recommence.
Personnel requis
4 personnes. Nous n'étions que trois, ce qui rend la tâche un tantinet plus exigeante.
Équipement requis :
4 brûleurs et plus de propane que nécessaire. On a un brûleur plus gourmand et performant que les autres. Nous n'avions que trois brûleurs pour travailler. Des quatre bonbonnes de 15 lbs, nous en avons vidé l'équivalent de 2, 2½ pour une journée de 13 heures et demi de travail.
4 marmites
2 autoclaves
1 cuisinière électrique
1 robot à tomate (électrique!)
12 chaudières blanches de 20 litres (idéalement 20)
des couteaux, des planches à découper, du cidre.
glace contre les piqûres de guêpes
Alors voilà, je vous laisse avec quelques photos avant de reprendre les descriptions. En gros, on peut résumer notre production à ceci : 11 boisseaux donnent 156 litres de produit. Ayant un robot électrique, nous avons lavé, coupé et blanchi les pommes puis nous les avons passées au robot à tomate. Le coulis de pomme est très épais : tout y passe, coeur et chair. Seuls la pelure et les pépins sont rejetés. Il faut faire attention de ne pas trop blanchir les pommes (ou de les passer rapidement au robot après blanchissage pour ne pas qu'elles ramollissent dans les chaudières), car la pelure a alors tendance à passer du côté du coulis... Ça fait une texture intéressante. Fait à noter, dû à la pectine qui se trouve dans le mélange, il faut ajouter de l'eau. Disons qu'on aurait facilement pu facilement faire un tiers d'eau pour deux de coulis et on s'en serait tirés avec une compote agréablement consistante. Là, on va se retrouver avec quelque chose entre la gelée et la compote, ce que j’appréhende être très bon : ça va se tenir! Nous avons pris soin de bassiner les pommes coupées dans l'eau citronnée pour éviter l'oxydation. Aussi, nous n'avons pas mis de sucre. Avec la qualité du produit, un pot d'un litre se mangera aisément en deux jours!
Nous avons laissé un espace de 1" sous le goulot, nous avons bien agité les pots et passé la spatule de manière à dégager le maximum de bulles d'air. La compote est d'une couleur rosée grâce au fait d'avoir gardé les pelures sur les pommes. Pour les craintif des pesticides, sachez que oui, il en reste sur les pelures après le lavage, mais qu'il y en a sûrement aussi DANS la chair, certains pesticides étant légèrement systémiques. Pour votre culture personnelle, ce site est très intéressant! Encore faut-il s'informer sur les pesticides utilisés au verger... Après observation de mes pots, un pouce, c'est limite pour le débordement, surtout si vous avez une compote très épaisse. Ajouter de l'eau ou laisser un quart de pouce plus d'espace devrait suffire. La purée prend de l'expansion à la cuisson. Avec 1¼, vous allez chercher un plus grand volume d'espace libre puisque le quart de pouce supplémentaire se situe dans l'épaulement du pot. Pour diluer votre compote, gardez l'eau de cuisson des pommes (que vous aurez lavé avec vigueur pour retirer le maximum de résidus de méchants pesticides) C'est une eau goûteuse, pleine de pigment, de sucre et de vitamine et qui est déjà très chaude!
Ici, vous avez deux photos qui montrent notre organisation spatiale. Une table de travail où l'on coupe les pommes lavées (remarquez les sceaux contenant les pommes propres) Je garde un sceau au niveau du sol pour glisser les pommes coupées. Ça évite d'avoir à relever les deux mains pour le remplir. Sophie se trouve à la station de coupe tandis que sylvain est penché au dessus d'une des trois marmites. Il porte un pantalon; la planche de contreplaqué grise n'est pas la pour le cacher mais pour abrier les brûleurs du vent! Vous remarquerez également sous le vinaigrier à gauche qu'on a deux composteurs. Avec 11 boisseaux on jette environ l'équivalent de deux marmites noires de déchets.
Voilà Sylvain aux marmites. Il surveille les pommes pour ne pas qu'elles cuisent trop. Il les mélange également car les pommes crues, ça a tendance à flotter. Il ne faut pas trop en mettre à la fois pour faire baisser la température de l'eau. À l'usure, on juste en voyant les pelures changer de couleur, on sait qu'il faut les sortir de l'eau. On commence avec trois marmite pour blanchir des pommes. Puis on passe à deux dès qu'on a assez de coulis de pommes à porter à ébullition pour canner. Ce n'est peut-être pas idéal, mais on a fait ça en étape. Couper, blanchir, bouillir, canner. Idéalement, à quatre, on y serait pas aller de façon linéaire, mais on aurait canné à mesure.
Quand on est prêts à remplir les pots, on se fait une petite place et on s'installe sur la table. On peut se permettre une petite pipée de tabac vanillé pour accompagner le tout! Quand on a plus que de la stérilisation à faire, on roule vite! Les deux autoclaves (utilisés comme marmites à eau chaude) stérilisent 7 pots d'un litre chacun tandis qu'à l'extérieur, nos marmites en stérilisent 8 à la fois. On fait donc 30 litres par séquence. L'idéal, c'est d'avoir de plus grosses marmites, mais ce sera pour une prochaine année!
Pour nous accompagner, quelques cidres du Québec (à partir de 10 heures le matin)
Notre premier, le McKeown's. C'est un cidre pétillant, très sec avec un nez tout de même assez floral. Rien de mielleux dans le nez. Il a une acidité juste suffisante pour un cidre sec. On a en bouche la pomme fermentée. Il est très désaltérant. C'est mon cidre préféré pour faire les black velvet.
Nous avons enchaîné pour l'encas avec un cidre tranquille et fort de Jodoin. 12%, encore une fois la présence de la pomme fermenté est bien là, davantage ressentie par l'absence des bulles. Il a une belle robe jaune paille, plus jaune d'ailleurs que celle de notre premier cidre. Parfait pour accompagner une soupe à la courge au cari de Madras (je publierai la recette de Sylvain). C'est un cidre qui accompagnerait bien une pièce de porc braisée. Mettez le 30 minutes au frigo. Il est bon froid. Frais, les arômes sont beaucoup plus généreux. Il serait peut-être même à son avantage autour de 10 degrés. Une belle découverte pour ~12$
Ensuite, nous avons profité d'un rabais de 2$ pour essayer ce cidre pétillant du domaine Lafrance. Du cidre de glace fait partie du mélange. C'est incroyable à quel point on goûte la pomme. On dirait même qu'on oublie le goût de fermentation. Les bulles sont moyennes, un peu plus grossières que le McKeowns. Ça se rapproche du Perrier. J'aurais préféré des bulles plus fines mais avec tout le sucre qu'il y a dans la bonbonne, c'est peut-être mieux ainsi : ça cache le côté liquoreux du cidre de glace. Bon cidre pour 12$, mais je préfère encore le Bulle no1 de Jodoin.
Finalement, on termine avec un crémant de pomme. Pomme certes, mais moins lourd que le Lafrance. Ce n'est évidemment pas le même produit. Parfait pour terminer la journée. Ça fait 2.5% et pour 10$, ça fait le travail. L'an prochain, on tentera de trouver du cidre en gallon, juste pour le look! Attention aux guêpes quand vous buvez dehors!
Alors voilà, ce fut une activité extrêmement agréable, une journée très longue mais assurément agréable! Je termine avec une photo de moi pour assouvir mon côté narcissique :P (et vous montrer les poches de pommes en arrière-plan) Vive les pommes!
P.S. consistance de notre compote : épaisse!
En passant, si mon billet s'affiche mal, mieux vaut utiliser Google Chrome. Ça s'affiche parfaitement!
RépondreEffacerGénial ce reportage !
RépondreEffacerJe songe à ouvrir une page de liens du genre "les canneux fous".
Il y aurait, toi et tes partenaires, Manon, l'Excessif, et une bonne poignée de canneux fous.
Cette page pointerais vers de recettes et surtout des reportages de cette qualité.
Louis-Charles, tu est un coq ! :)
C'est l'fun prendre des photos durant l'activité. Ça permet de voir l'aspect visuel des choses.
RépondreEffacerD'ailleurs, le reportage sur l'Excessif était excellent! J'ai hâte d'aller chercher mes pots ce soir. Je crois que c'est après l'avoir lu que j'ai fait des folies chez Dante. Ma nouvelle place, c'est Tzanet. Le paradis du canneux fou-excessif!
Oui, je suis un coq! 4è paragraphe ;-)
RépondreEffacerhttp://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/201008/02/01-4303190-des-poules-en-ville.php
Merci pour le partage d'expérience Louis-Charles :)))
RépondreEffacerJ'adore voir comment les autres s'y prennent, ce qu'ils en retiennent, leur bons coup et les mauvais, les choses à retenir, les choses à améliorer et les choses à ne pas refaire.
Ton billet me rappel la préparation du cidre maison... J'ai pleins de touries inactive dans mon cabanon, va falloir les remettre en fonction ;)
Ça me fait plaisir!
RépondreEffacerLe cidre! J'en parlais à Sylvain, à quel point on devrait essayer. Mais bon, on aurait mieux fait d'être biologistes ou qqch du genre pour commencer (?). La mise en marché, les subvention, la planification on connaît, mais les beubittes, pas mal moins! Est-ce compliqué? Ce qu'il faut, c'est un bon protocole?
Ben vois-tu, là tu avais déjà "une bouette" pour faire le jus de pomme, sauf que nous on crounche les pommes crues. (un mélange avec plusieurs variété de pommes permet de jouer sur l'acidité, la quantité de sucre et les arômes des pommes recherchées)
RépondreEffacerNous on "filtre" le jus dans une poche de coton et on presse fort pour faire sortir tout le jus (c'est pas comme la gelée cette affaire-là).
Ensuite on met le jus (brun et opaque) en tourie avec une bonde pour les échanges d'air, mais éviter les moustiques contamineurs.
On met les touries idéalement dans un lieu frais (autour de 15 degré C) au départ pendant quelques mois. Cette première étape va permettre la dégradation de la pectine par l'enzyme pectinase contenue dans les pommes. Un début de fermentation alcoolique se fera aussi (car on ne stérilise pas le jus au départ). Le jus de pomme trouble deviendra clair avec un dépot dans le fond de la tourie. On décantera une fois pour enlever l'excès de dépot (ou on ne décante pas c'est selon). On pourra garder la tourie à 15 degré ou la mettre à 25 degré une fois la dégradation de la pectine effectuée (selon qu'on veuille ou non accélérer le processus. Toutefois des composés plus complexes ont la chance de se produire avec un processus plus lent).
Généralement ce sont les bons tits zamis qui se multiplient dans le jus pour donner le cidre. Mais tu pourrais être malchanceux et avoir des tits namis produisant de l'alcool à friction, dans ce cas tout est perdu. Pour éviter cela, tu peux ensemenser le jus avec une enveloppe de tits zamis vendu dans les places pour faire du vin et de la bière. Les tits namis produisant de l'alcool à friction, s'ils sont présents, se retrouveraient en compétition avec les bons tits zamis et perdraient la bataille vu que les bons tits zamis seraient en plus grand nombre.
Quand la fermentation alcoolique est terminée (ya pu de tites bulles dans la tourie), les tits zamis vont former une lie au fond de la tourie. Le degré d'alcool dépend de la quantité de sucre au départ dans ton jus... mais les tits namis survivent mal et se multiplient mal au delà de 16%, certaine souches peuvent se rendre un peu plus loin évidemment. Mais dans le jus de pomme il y a généralement moins de sucre que dans le raisin et tu ne te rendra pas là. La fermentation va s'arrêter par manque de sucre (nourriture) pour tes titz zamis.
À ce stade tu auras un cidre plat (pas de bu-bulle). lors que l'embouteillage on ajoute un peu de sucre dans chaque bouteille pour obtenir des bulles par l'action de la fermentation en bouteille. Bon encore tout ne sera pas raffiné (grosseur de bulle) comme avec d'autre cidre. mais c'est là que l'expérience du faiseux de cidre prend sa place :)
c'est ça en gros le procédé... presque un billet ma réponse!!!
Tout à fait, presque un billet! Merci beaucoup pour ces explications :) Ce qui serait bien, ce serait presque une centrifugeuse pour extraire le jus, un genre de laveuse truquée.
RépondreEffacerEt pour le sucre, j'ose imaginer qu'il faut pas trop en mettre pour éviter l'explosion. Le domaine Lafrance était gazéifié au CO2 sous pression si je ne me trompe pas.
Je commence à trouver ça très intéressant le cidre! Pour ce qui est de l'alcool méthylique, y-a-t'il une méthode simple/outils pour déterminer si le produit en en exempt?
Sylvain m'a fait remarquer qu'il faut réserver l'eau de cuisson pour épaisseur la compote. Elle est très relevée et contient sucres, vitamines et pigments.
RépondreEffacerPour le méthanol (même chose que l'alcool méthylique juste un autre nom), le cidre n'en sera pas exempt (c'est un produit de la dégradation de la pectine par la pectinase)... mais il sera en faible concentration et à des doses "assimilables" et légalement permises.
RépondreEffacerD'ailleurs, le vin en contient aussi. Évidemment le vin rouge en contient plus que le rosé et le rosé en contient plus que le blanc. Pourquoi? Parce que la pectine se retrouve en grande quantité dans les pelures et plus longtemps le moût macère avec les pelures, plus il y a de pectine.
Le problème de concentration de méthanol se pose pour les gens qui font distiller le cidre (ou vin) pour augmenter le degré d'alcool. Si le méthanol n'est pas enlevé, il se retrouve concentré et à des doses dangeureuses.
Toutefois, il est facile à éliminer lors de la distillation si on procède avec méthode. Le méthanol bouille et s'évapore à 64,8 degré C alors que l'alcool éthylique bouille et s'évapore à 78 degré C.
En chauffant d'abord à 65 degré C, on collectera et éliminera le méthanol dans un premier temps. Ensuite, quand plus rien ne sort à 65 degré C, on chauffe à 78-79 degré C pour aller chercher et concentrer l'éthanol (alcool éthylique). Mais on rejette les premiers ml qui pourraient encore contenir un peu de méthanol (nettoyage du système genre).
Voilà!
Je suis épaté devant tant de connaissance. J'ai encore beaucoup à apprendre :)
RépondreEffacerManon aussi c'est un coq ! ;)
RépondreEffacerDeux parenthèses.
1 les poules pondeuses en ville.
Moi aussi je suis d'accord. j'ai même vu des plans de poulaillers urbains de 4 X 8 avec des toits verts pour y faire pousser des légumes et / ou des fleurs. Le poulailler était très bien conçu pour le bonheur de 2 ou 3 poules et pour faciliter l'entretien de l'installation.
"Green roof chicken coop"
2 Économies de propane.
Les courants d'air sont une sacrée perte. Les jours venteux font perdre beaucoup de chaleur.
On déculotte un baril, on le fend sur la hauteur, on l'écartille juste assez pour pouvoir zigonner dans le chaudron (36 pouces) on soude deux taquets sur une barre de fer qu'on place à la base, et on pince les rebords du baril aux taquets avec des serres. Donc le baril sert de paravent et de cheminée.
Je ne peux te chiffrer précisément les économies de carburant, car le vent varie, et on fait ça depuis 2 ans seulement. Mais il y a économie de carburant de plus de 20 % au pif.
Il y a deux inconvénients :
Pour les pots c'est sans problème, mais pour pagayer, ça parait fort que la chaleur est mieux dirigée vers le haut. Nous songeons à réduire la hauteur des barils pour les opération d'évaporation.
Ça demande un espace de rangement...
Cocorico! Génial comme idée. Les fientes, les os broyés et les plumes peuvent également fournir un excellent engrais. À ce sujet, google Actisol. Malheureusment chassé de chez Rona il y a quelques années pour ne se retrouver que chez Home Depot! Enfin, le meilleur compost que je connaisse. Le 4-4-2 fait la job. Le 7-2-1 avec fer te donne une pelouse bleue tellement qu'elle est foncé. Et c'est diantrement naturel tout en étant pas trop fort (pas de lessivage de nitrates)
RépondreEffacerVincent, ton idée est très bonne. Ça ressemble un peu au rocket de Manon ça?
Pour le pagayage, j'ai toujours rêvé d'avoir le poil des bras roux! :P Je vais visiter Monsieur Barils un jour! Le vent c'est effectivement notre plus grand ennemi. Je n'ai pas de mal à croire à 20%. On voit la différence quand il n'y a pas de vent. En plus, par temps froid, ça aiderait à garder la marmite chaude. Déjà qu'on se fait voler à Verdun pour le propane. Je ne connais pas de place où je peux faire _remplir_ ma bonbonne :S Tanné de me faire avoir avec échanges de bonbonne à 25$ le 15 lbs!
Parlant de gaz, ça serait tripant de construire un bio-réacteur capable de générer du méthane à partir des déchets de table (de canage) et des fientes de poule pour alimenter un brûleur...
PS pour l'espace de rangement... mon appartement ressemble à une cuisine. Je ne sais plus où ranger mes marmites et tout le pataclan. Alors un baril ou deux...! ;)
scuser les vrai gars, mais...
RépondreEffacerça veut dire quoi être un coq? Faire du bruit?
Désolé pour l'envolée sur l'Actisol, mais dès que je parle de poules, j'y pense!
RépondreEffacerSelon wikipedia, "il incarne le courage, l'intelligence [...]".
RépondreEffacerSelon moi, il réprésente la fierté de ses actions. Le coq est fier de ce qu'il fait. Il est fier de partager ce qu'il fait, et il devient un leader qu'on a envie de suivre.
RépondreEffacerMoi c'est pas pareil, je plus du genre ours.
" tu peux ensemenser le jus avec une enveloppe de tits zamis vendu dans les places pour faire du vin et de la bière. "
RépondreEffacerPis l'année d'ensuite tu te gardes une bouteille de l'année précédente pour garder en vie tes tits zamis et les multiplier toi-même (comme ça pas de besoin d'en racheter)
Pis tu te fais un peu de vinaigre de cidre avec une mère de vinaigre... ya tellement de recette de conserves à faire avec ça!
pis si c'est le côté "pédagogue" qui prime, me semble que ça fait pas ben ben coq?!?
RépondreEffacerun ours c'est quoi? ça se cache et c'est grognon? En tout cas il écrit bien l'ours parce qu'on imagine bien la scène quand il écrit.
Un coq au cidre... Misère, il me faut commencer à regarder pour l'équipement. Pour en faire un tit peu pour commencer...!
RépondreEffacerVicent, un ours? T'as un côté coq bien développé pourtant. T'es plus proche du coq aussi. Entre le coq et l'ours à plumes? ;)
Je crois que maman ours ne se sent pas confortable avec l'étiquette de coq. ;)
RépondreEffacerben la fierté est là, mais c'est pas forcément ce qui prime, drive ou motive l'écrit...
RépondreEffacerc'est plus le partage de connaissances et d'observation...
C'est quel animal ça?
"C'est quel animal ça?"
RépondreEffacerLes mamans ours fières comme de coqs ?
J'te dis t'as le don de créer des images!!!
RépondreEffacerEn attendant, la maman ourse fière comme un coq, elle va devoir cesser de faire la maman poule avec son dernier rejeton (qui joue à la chèvre des montagnes aujourd'hui) et lui couper le biberon de lait. Histoire qu'il boive au verre et éviter une crise comme cette après-midi parce que la maman trouve pu le-dit biberon que rejeton chèvre des montagnes l'a laissé on sait trop où quand il avait fini de le boire.
C'est clair que les mamans ourses fières comme des coqs, ne devraient pas trop longtemps jouer aux mères poules avec les jeunes chèvres de montagne.
RépondreEffacerPour en revenir aux pommes. L'ours que je suis fais des compromis, question de pas se faire achaler. Il y a des granoulles et des granoux dans le groupe des canneux fous.
On lavera toujours bien les pommes, on les épluchera toujours, on les couperas toujours en quartiers pour faire nos compotes.
On utilisera toujours nos trognons pour faire de la pectine.
Ceci dit dit malgré les liens que tu nous a pourvu, Louis-Charles.
Comme disait un certain humoriste, comédien, producteur... 'tu farmes ta yeule!'
:)
L'ours il est un brin versé vers le granoux ou pas? Passe que là c'est comme s'il était caché derrière c'est amis granoux ;)
RépondreEffacerou ben depuis le passage de la garnouille, il surveille ses arrières?
L'ours est bien d'accord avec ses ami(e)s granoulles ou granoux sur ce coup là.
RépondreEffacerL'arrosage des pommes c'est grave ici.
L'ours est d'accord avec les granoux.
On va toujours peler le pommes.
Chèvre des montagnes est rendu à quel âge?
RépondreEffacerUn autre truc.
RépondreEffacerOn remplis nos pots avec une petite casserole à bec de deux litres.
Il est gentil de se mouiller et de répondre l'ours :)
RépondreEffacerMoi, je pense pas que je vais peler celles qui vont venir de mon chez nous ;)
Pis j'aime pas l'idée d'enlever l'ensemble des vitamines et composés présents en majorité à l'interface pelure/chaire et qui sont pratiquement tous enlevés par l'action de l'épluchage et de pelage. Le rapport gain/perte ne me semble pas à mon avantage (c'est mon point de vu seulement et je respecte les autres (comme l'ours) dans leur choix).
Oui vaut mieux les éviter le plus possible les produits d'arrosage (chez nous on met rien), mais de façon générale, c'est la grande consommation de fruits et légumes qui apporte le plus grand écart de bénéfice pour la santé. Alors d'abord la quantité de fruits et légumes pour mon chez nous. Ensuite je passe à l'autre étape pour avoir un autre plus, celle de me procurer des fruits et légumes sans machins trucs d'arrosage. La route est longue vers la perfection!!!
Je venais commenter le beau travail de Louis-Charles qui ne me semble en fait pas très sain d'esprit;) et je me retrouve devant 30 commentaires qui vont de la poule aux bébé chèvre en passant aussi par le méthanol et la pectinase....
RépondreEffacerJ'imagine facilement Vincent en ours ( y a déjà parlé de 3000 pots dans sa chaumière )
Louis-Charles le coq, je ne sais pas mais peu de doutes.
Et pis Manon, bein c'est comme ça les mamans, poules-coq-ours ;)
Je n'ai pas vos connaissances, je canne par plaisir et par économie aussi. Je favorise la formule vino, ce qui augmente en fait mon coût de revient:D
Mais c'est avec grand plaisir que je vous lis et que je prend vos conseils.
Simplement un gros merci!
Bazouelle je crois que Nathalie vient de proposer ses services thérapeutiques !
RépondreEffacer;)
Attention, elle pourait se faire contaminer!!!
RépondreEffacerIl est trop tard pour elle.
RépondreEffacerÇa fait un bout qu'elle a pigée.
"Je n'ai pas vos connaissances, je canne par plaisir et par économie aussi. Je favorise la formule vino, ce qui augmente en fait mon coût de revient:D"
RépondreEffacerElle est modeste dans ce cas!!!
Elle est responsable d'une garderie.
RépondreEffacerJ'admire son courage.
Les ours ou les coqs, n'ont pas ce courage.
hihi! à 4 enfants à la maison je me sens parfois comme à la garderie à temps plein!!!
RépondreEffacerDepuis que l'école est recommencée et que j'ai maintenant 2 écolières plutôt qu'une, ça me fait des journées plus relax :)
En fait le rush commence quand les cocottes arrivent d'école... c'est pas là que je fais de l'autoclave ;)
@LC
Pour la chèvre des montagnes, il a eu son un an au début du mois. Je sais il a encore un biberon, mais il n'a plus de suce depuis plusieurs mois, alors je l'assume! Sauf que la fin approche.
Manon, c'est tout à ton honneur de prendre soin toi-même de tes enfants. C'est aussi rare que des canneux et là je ne rigole pas! Alors je te lève mon chapeau!!!
RépondreEffacerMa garderie commence à 7h le matin et termine à 17h le soir, mes enfants sont grands, je n'ai plus à gèrer les kids, les miens sont grands.Ça fait une immense différence.
Je canne avec une super maman de mon service de garde qui a 2 enfants. Elle me dit souvent t'es une machine NAT...ouais sauf que moi après je suis seule, c'est très différent. Alors la machine, c'est elle... Tout comme Manon!
Ça n'enlève pas qu'on travaille TOUS fort en maussus!!!
Alors bravo à Louis-Charles, à Vincent , à Manon et finalement à moi-même;)
Manon, c'était juste pour me donner une idée. Je ne suis pas encore rendu à peupler mon poulailler. Alors les délais sein-biberon-verre, je ne connais pas encore grand chose là dedans. J'imagine qu'on apprends tout ça avec quelques lectures mais sûrement avec le premier! :)
RépondreEffacerNathalie, je vais m'abonner à ton blogue; j'ai pas eu le temps de voir, mais le lien de Vincent m'en a donné un petit aperçu!!! Qu'est-ce que c'est chouette, encore une autre amatrice des grandes quantités!! Pour le coût de revient, je compile de plus en plus. En fait, depuis que je canne régulièrement avec Sophie et Sylvain, on paye des choses séparément et à la fin de la journée, on établit qui doit combien et à qui. Pour mes petites ventes on the side, ça aide aussi à calculer le prix à charger aux nombreux quémandeur. C'est aussi intéressant pour se situer par rapport à l'épicerie. Et oui, si on y ajoute l'alcool, ça monte vite :P Je vous présenterai mon blanc fétiche demain!
Je fais la même chose que vous avec mon amie canneuse. On empile les factures et on divise ensuite.
RépondreEffacerDe plus à toujours travailler avec les mêmes personnes, ça facilite les choses.
Bien hâte de voir ton blanc fétiche;)
Bonne journée!
LC a dit: "Manon, c'était juste pour me donner une idée. Je ne suis pas encore rendu à peupler mon poulailler. Alors les délais sein-biberon-verre, je ne connais pas encore grand chose là dedans. J'imagine qu'on apprends tout ça avec quelques lectures mais sûrement avec le premier! :)"
RépondreEffacerOn y va au bon jugement avec chaque enfant ;)
Mais quand ça devient une catastrophe parce qu'on trouve pu un biberon, il est temps de poser une action concrète et de se débarasser de la béquille qui nous cause des problèmes!!! Je le prend comme un signe ;)
Nathalie a dit: "Manon, c'est tout à ton honneur de prendre soin toi-même de tes enfants. C'est aussi rare que des canneux et là je ne rigole pas! Alors je te lève mon chapeau!!!"
Je sais ça coure pas les rues!!!
En passant félicitation à toi et ta maman canneuse, vous êtes inspirantes :)
Pis la folie du cannage je sais pas si ça se soigne!
Ma blonde travaille à Louis-H et il semble que je ne puisse pas y être traité...
RépondreEffacerHummm. Je fais pic-pic avec mes 6 litres de compote! Mais c'est bien vrai que les pommes de 2e catégorie font parfaitement l'affaire et sont très économiques! Pour mes 6 litres, mon panier m'a coûté 3$!
RépondreEffacerJ'ai acheté mon Acti-sol cette année à la quincaillerie Coop. L'an dernier, j'ai vu aussi de petits paquets au marché Jean-Talon.
RépondreEffacerAhhhh une autre fidèle qui joint les rangs d'Actisol! Quel bon fumier! Moi ce sont les grosses poches qui m'intéressent. Moins chères, je les transvide dans des chaudière de plastique :)
RépondreEffacerEn passant mes chers lectrices et lecteurs, de la crème glacée à la vanille, 500ml de compte et un bon trait de sirop d'érable médium, ça fait tout un dessert :)
RépondreEffacerVincent, les granous et les granoulles s'entendraient bien avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments....
RépondreEffacer"
a) préparé à partir de pommes propres, saines, complètement développées, qui ont été lavées, pelées, vidées, parées, hachées et réduites en pulpe;
[...]
(2) La purée de pommes en conserve sucrée avec du sucre, du sucre inverti ou du dextrose doit contenir au moins 18% d'extraits solubles dans l'eau, estimés au réfractomètre dans le filtrat du produit
"
C'est intéressant quand même de voir comment la qualité des produits est évaluée. Pas plus de 6 morceaux de carpelle par 15 oz de produit! C'est précis ahahah!
L'extrait (2), c'est également pour donner un aperçu des nombreux critère pour appeler un produit "purée de pommes"
RépondreEffacer